En radiesthésie, un témoin est un objet, forme, pensée… qui sert à identifier le taux vibratoire (l’identité énergétique) que l’on recherche. Si vous êtes sourcier, le témoin est l’image que vous avez de l’eau. Si vous travaillez sur une personne, il s’agit d’une photo, d’un objet lui appartenant…
| Le pendule de Mermet dans lequel on peut insérer un témoin. |
Pendant très longtemps, les radiesthésistes ont travaillé avec des témoins de ce qu’ils recherchaient. Le pendule de l’abbé Mermet en est une parfaite illustration car il se dévisse pour y intégrer le témoin de ce que l’on cherche.
| Conseil : Ne procédez pas à ces exercices lors d’un repas de famille ou d’une démonstration en public, vous seriez déconcentré et les résultats ne seraient pas au rendez-vous. |
Il va s’agir maintenant de découvrir un objet grâce à un témoin en utilisant le système de convention établi (si le pendule tourne à gauche c’est ……(OUI ou NON), s’il tourne à droite c’est ….. (OUI ou NON).
Les premiers exercices demandent que vous soyez dans un état « tranquille », sans stress ni tension. Ces exercices demandent la participation d’une tierce personne afin de « cacher » l’objet recherché.
A – Sous quelle tasse se trouve la noisette ?
Il va s’agir de découvrir une noisette sous une tasse.
Exercice pratique :
Demandez à une tierce personne de cacher une noisette dans l’une des deux tasses qui se trouve devant vous. Prenez dans une main votre pendule et dans l’autre une noisette (le témoin). Mettez votre pendule au-dessus de la première tasse et posez la question suivante : « Est-ce que la noisette est sous cette tasse ? ». Il n’y a que deux réponses possibles : oui ou non. Normalement, vous n’avez pas à poser la même question sur l’autre tasse car connaissant la réponse, vous allez l’influencer. Vous pouvez toutefois la réaliser si cela vous rassure. Puis vous retournez la tasse où se trouve la noisette et elle y sera.
Variante : au lieu de mettre le pendule au-dessus de la tasse, vous pouvez le garder avec vous et indiquer avec votre doigt la tasse concernée. La question devient : « Est-ce que la noisette est sous la tasse que je désigne par mon doigt ? ».
Vous pouvez, pour complexifier la tâche, réaliser cette opération en utilisant non pas deux mais trois tasses.
BExercice pratique :
Une tierce personne cache une noisette sous une des trois tasses. Soit vous positionnez votre pendule sur les différentes tasses soit avec votre main. Il vous faudra réaliser cette opération sur au-moins deux tasses.
B – La carte est-elle rouge ou noire ?
Pour aller un peu plus loin dans les exercices, vous allez pouvoir tenter de découvrir la couleur de la carte d’un jeu.
Exercice pratique :
Prenez un jeu de carte (face non visible), en tirez une carte au sort. Demandez au pendule : « Cette carte est-elle de couleur Rouge ? » ou « Cette carte est-elle de couleur noire ? » suivant vos préférences. Les deux réponses doivent être évidemment différentes et correspondre à la réalité. (ne poser qu’une des deux questions. Pour vous aider au début, vous pouvez prendre le témoin dans une main. Par exemple une carte rouge. Et vous allez alors poser la question : « la carte devant moi (soit celle qui est sous votre pendule ou que vous désignez de la main) est-elle rouge (de la même couleur que celle que je tiens) » ?
C – Ais-je besoin d’un témoin ?
Pour commencer, réalisez ces différentes opérations avec une carte ou une noisette, nous avons utilisé un « témoin », c’est-à-dire un objet similaire à celui que l’on cherche. Comme indiqué, pendant très longtemps et encore aujourd’hui, beaucoup de radiesthésistes ne travaillaient qu’avec un témoin. Mais en avez-vous réellement besoin ? Vous savez ce qu’est une noisette, vous connaissez le rouge et le noir sur les cartes de jeu. Vous êtes donc directement en lien énergétique non pas avec la noisette précisément qui est sous la tasse mais avec l’archétype de la noisette qui les désigne toutes sans spécificité.
Exercice pratique :
Refaites les exercices de la noisette et du jeu de carte mais cette fois sans témoin dans la main, juste avec la pensée. Et vous allez être surpris de constater que vous pouvez vous en détacher, les résultats vont être tout aussi efficaces.
On se rend compte en réalité que le témoin n’est pas nécessaire. Mais par contre, il faut bien avoir en tête ce que l’on recherche. Si vous cherchez une noisette et que vous pensez à aller chercher votre enfant à l’école, vous n’aurez aucun résultat. Alors pas de panique, reprenez un peu de temps pour vous, reprenez un témoin et recommencez. Chacun est unique, le principal est de réussir, peu importe les moyens mis en œuvre.
D – Un papier dans une enveloppe
Il existe de nombreux exercices que vous pouvez mettre en place pour vous exercer dans cette recherche d’objet directement visibles devant vous. Prenez par exemple deux enveloppes identiques et demandez à quelqu’un de ranger un morceau de papier sur lequel vous venez de dessiner un cercle à l’intérieur (ou tout autre figure). La personne le fait (sans que vous ne sachiez l’enveloppe concernée) et les placent devant vous. Vous allez vous mettre au-dessus de la première enveloppe, faire avancer le pendule d’avant en arrière (ou en le laissant stable si telle est votre technique) en demandant « Est-ce que le bout de papier avec le cercle que je viens de dessiner se trouve dans cette enveloppe ? ».
Ces exercices ont pour fonction de vous accoutumer à chercher maintenant des éléments qui ne sont pas directement visible à votre regard. Vous pouvez les découvrir tant avec un témoin, c’est-à-dire quelque chose qui représente l’objet recherché qu’avec la seule force de la pensée.
E – L’UTILISATION DES CADRANS
Les premiers exercices vous ont permis d’apprendre le fonctionnement du pendule et surtout les sensations qu’il vous procure lorsqu’il se met en mouvement. Vous parvenez ainsi progressivement à savoir si le pendule tourne normalement ou si c’est vous qui l’orientez vers la gauche ou vers la droite. Ce travail a pour le moment été réalisé avec des éléments qui étaient visibles devant vous. Nous avons alors commencé à prendre une certaine autonomie par rapport à l’objet et l’environnement en faisant les expériences sur des objets que l’on ne voyait pas directement (comme la noisette dans un verre).
Comme toujours avant les exercices, les conditions de préparation sont essentielles et ne vont plus prendre maintenant que quelques secondes : se vider l’esprit, s’ancrer et faire sa bulle de protection pour n’aller se mettre que sur la longueur d’onde recherchée. Dernier point fondamental que vous avez vécu dans les différents exercices, c’est le pouvoir de l’intention. On est dans ce que l’on fait et quand on cherche une noisette, on ne pense qu’à la noisette, pas à autre chose. Il faut vivre ce que l’on demande. Pour résumer le travail du radiesthésiste : Il faut être sûr de ce que l’on veut et simple dans son action. Nous allons maintenant poursuivre l’apprentissage par d’autres techniques qui vont venir vous permettre de trouver des solutions simples lorsque vous allez effectuer des recherches complexes.
F – Travail sur cadrans
Le travail qui vient d’être fait jusqu’ici, quoique très efficace à travers la réponse par OUI ou par NON, peut être particulièrement fastidieux si le nombre de réponse à la question soulève de nombreuses réponses possibles. Si je cherche par exemple à localiser un objet que j’ai égaré dans ma maison, je vais être obligé de poser une première question pour la cuisine, une autre pour le salon, une troisième pour la chambre 1… Non pas que ce procédé ne soit pas efficace comme vous l’avez expérimenté, mais il va être long, fastidieux et sans grande valeur ajoutée. De plus, vous aurez peut-être de la chance de le trouver pour la première pièce, mais ce sera peut-être dans la dernière ! Le stage radiesthésie est ici important pour comprendre le mécanisme du pendule. Le stage pendule permet également de comprendre comment fonctionne le pendule.
Dans une démarche d’optimisation du temps et de la concentration, les radiesthésistes ont trouvé la solution à travers l’utilisation de cadrans aussi dénommés planches de radiesthésie ou abaques. Il s’agit d’un demi-cercle découpé en autant de cases qu’il existe de réponses possibles. Cela va de deux cases où l’on peut reprendre le OUI et NON à autant de cases que l’on souhaite avec l’ensemble des pièces de la maison dans notre exemple précédent. On pose une seule question : « où est le problème dans la maison ? » et l’on voit où va tourner le pendule.