café en grain

Depuis quelques temps, le café en grain retrouve sa notoriété d’antan au détriment du café en capsules et du café moulu. Cette version de ce produit est plus riche en saveur. Plus une mouture est fraiche et plus elle émane des arômes complexes et forts. Cependant, il n’est pas toujours facile de choisir son café en grain. Entre les différentes propositions du commerce, il est très facile de se perdre. Voici un tour d’horizon des critères qu’il faut considérer lors de l’achat de ce produit. 

L’aspect

S’il est difficile pour les amateurs de reconnaitre le bon café à première vue, les vrais passionnés, eux, ils peuvent décrypter le bon du mauvais à travers l’aspect visuel du produit. La texture, la couleur, etc., du café peuvent leur servir d’indice pour savoir sa qualité et sa fraicheur. Parmi les éléments visibles qu’il faut voir de près, il y a :

  • l’apparence du café en grain : s’il a l’air huileux et brillant, cela signifie qu’il a déjà été conservé longtemps ;
  • la pellicule argentée du café : cette sorte d’enveloppe ne doit plus exister après le processus ; 
  • les brisures : elles peuvent indiquer une mauvaise qualité. Les grains entiers sont meilleurs ;
  • une fois moulu, le café doit présenter une poudre qui s’effrite facilement.

La torréfaction

Le café bien torréfié doit avoir une couleur homogène et il doit être bien cuit, donc comestible. Une bonne torréfaction signifie le respect de tous les procédés de traitement, de la récolte à la tasse. Le café peut être torréfié en quatre niveaux différents. Le premier appelé « light roast » permet d’avoir une couleur marron clair qui tend vers l’orange. Les arômes floraux ou fruits du café restent délicats. Il convient à la cafetière à filtre que les peuples des pays scandinaves utilisent. Le deuxième est nommé « medium roast ». La teinte du grain de café doit être brune et elle a des arômes plus puissants avec une certaine rondeur. Elle convient à tous les équipements d’extraction. Le troisième niveau de torréfaction est le « medium dark ». Avec une couleur marron foncé, le café est plus amer et ses arômes sont encore plus développés. Pour l’extraction, une machine à expresso est recommandée. Le quatrième et dernier niveau de torréfaction est le « dark roast ». Il se distingue de par sa couleur très foncée, son amertume et ses arômes très puissants. Il est réservé à la confection de cafés expressos. 

La saveur

Etant une affaire de goût, le café doit être goûté avant de décider lequel prendre. Pour les non-experts, il leur est conseillé de se pencher sur les trois éléments suivants : 

  • l’arôme : boisé, fruité, cacaoté, végétal, floral, etc., la note peut varier d’un produit à un autre. Ce critère dépend généralement de la qualité et de la provenance du café. 
  • l’acidité : elle peut être prononcée ou non en fonction du goût. Elle détermine la sensation lors de la dégustation. 
  • la puissance : une fois en bouche, le café émane des saveurs diverses. Elles peuvent être équilibrées, corsées, charpentées ou encore légères.

 

Le processus de production

Outre les caractéristiques visuelles et gustatives, il est crucial de considérer le processus de production du café en grain. La manière dont les grains sont cultivés, récoltés et transformés peut avoir un impact significatif sur leur qualité finale. Les méthodes agricoles, telles que l’agriculture biologique ou équitable, peuvent non seulement influencer le goût du café, mais aussi soutenir des pratiques durables et éthiques tout au long de la chaîne d’approvisionnement. En comprenant ces aspects du processus de production, les consommateurs peuvent faire des choix éclairés qui correspondent à leurs valeurs personnelles tout en appréciant pleinement leur tasse de café.

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